N'ayant pas roulé depuis Aywaille, où j'ai encore connu des désillusions, je n'étais pas encore « guérit » de mon « gifflage » de pylône Jalhaytois. Il n'y a rien à faire, ça prend un moment pour cicatriser. C'est donc avec une boule énorme à l'estomac et 1 plaquette de « rennie » par dessus que je suis arrivé au départ de la 1. Pour bien se mettre en confiance, nous avons eu droit à un stop départ (sortie de la saxo bleu-blanche et juste après, la figure de la saxo bleue qui manque de peu la série de tonneaux en passant le jump.

1er es, je fais un tour « pour voir ». Très prudent, très calme, j'essaie de voir comment l'auto réagit. Mes trajectoires, c'est la cata. Je donne un petit coup de volant tout en mordant dans la boue à droite avant le jump. La caisse se met un peu de travers et je frôle la correctionnelle. On rattrape Solange sur la fin de la spéciale où je reste (trop) calme. Pas d'autre erreur, pas de tentative de n'importe quoi avec le stick, je prends le temps de dresser un bilan de ce premier essai avec Fabrice. La voiture a du potentiel, c'est sur. Mais moi, je dois être beaucoup plus attentif à ce que je fais et la façon dont j'aborde les virages.

2e es, concentré au départ, je me rappel les conseils de Fabrice et c'est partit. Les trajectoires sont plus tendues, j'ouvre mieux en sortie de virage, j'écoute scrupuleusement ce que le copilote me raconte en plus des notes habituelles. Et ça paie. La boule au ventre est partie, et le plaisir est là. La caisse transmet des sensations et c'est le bonheur. Belle progression de 22 secondes. Mais je reste prudent et je ne joue pas avec mon frein à main, ce qui ne servirait à rien. Je suis calme dans la terre et trop calme dans l'entrée de cette dernière (piquets en béton extérieurs trop accueillants).

3e Es, la bagarre dans la classe est sympa. On part sur le même rythme que la 3 en essayant d'améliorer à quelques endroits. Je sais pertinemment bien que les enfilades avant la terre passeraient quasiment à fond, si j'osais. Mais ce ne sera pas pour ce week-end. Arrivé dans la terre, voilà que ma vitesse sort toute seule. Je la remets dedans et je mets le « pied dans le phare » …

Un peu trop car à ce moment là, la pédale va se bloquer à fond. Premier réflexe : embrayer. Paf, moteur au rupteur. Deuxième réflexe, couper le moteur. Je suis dans le droit avant de sortir de la terre. Avec mon pied droit, je tente tant bien que mal de décaler l'accélérateur. Je parviens à le faire au moment ou je sors de la terre. Je relance l'engin et c'est repartit. 2e passage dans la terre, rebelote, la vitesse qui saute. Je m'énerve en peu. Résultat, on améliore que d'une seconde. J'ai toujours une c***e quand je roule.

4es, Marc me met une sécurité à la pédale pour qu'elle ne se bloque plus. Je sais que dorénavant, je devrais tenir mon volant d'une main dans la terre pour que je puisse garder ma vitesse engagée avec la main droite. Facile … quand on n'a pas de direction assistée ! Confirmation du problème, la vitesse sort encore à la ferme avant les enfilades. Je jure à nouveau mais mon excellent copilote me remet vite dans le droit chemin. J'ose beaucoup plus sur la portion de la sortie, encouragé par Fabrice. Résultat, 8min48. Peut mieux faire mais je voulais voir l'arrivée avant tout.

Conclusions : quelques corrections à faire sur l'auto et encore quelques kilomètres pour se mettre en confiance et ce sera parfait.

Merci à Eric Patureau pour le boulot abattu malgré tous les « contre-temps » qu'il a eu, Merci à Fabrice pour son boulot dans la voiture et merci à l'assistance (Marc) pour le service impecc' !

Bravo à l'automobile club de Marchin pour l'organisation parfaite, aux commissaires rayonnants de bonne humeur et aux concurrents de la 2-4, tous très en forme.

Et enfin, last but not least, R-tec, pour la qualité du matériel ! N'oubliez pas qu'une voiture de rallye, c'est d'abord un bon arceau et une (vraie) suspension !

A la prochaine !

Math

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