A l'occasion des Boucles de Spa, l'équipe du forum de Sendrogne-racing vous propose sa propre version d'interview et s'en va interroger ceux à qui ont ne tend pas toujours le micro !
Bref, un travail d'amateur pour les passionnés, qui peut révéler bien des surprises !
Le dernier en date est celui de notre favoris, François de Spa !
]]>Salut à tous,
De retour au calendrier après un an d’absence, le JMC rallye des hautes-Fagnes revenait cette année avec une équipe organisatrice plus motivée que jamais, emmenée par Benjamin Darimont Mais pour moi, c'est 2ans de lonnnnnnnnnngue attente
Peu après le rallye de Trois-ponts, j’ai pu essayer la Twingo R1 de location de Benoit Blaise, fidèle partenaire du forum Sendrogne Durant ce court run, la voiture m’avait déjà fait bonne impression. Bien occupé professionnellement cette année, j’ai revendu ma propre voiture de rallye devenue trop énergivore pour un amateur comme moi. Il me restait donc à choisir une autre monture pour le rallye de Jalhay, mon unique objectif de la saison. La Renault Twingo R1 se présentait comme un choix intéressant: budget limité, moderne, peu répandue et nouvelle pour moi. Et puis je voulais connaitre cette catégorie R1
Après avoir convié Gregory Pottier à me rejoindre dans l’habitacle de la française pour l'occasion, il ne manquait plus que les peintures de guerre. C’est sur base de la décoration présentée par Sébastien Chardonnet au Monte-Carlo 2013 que la dénomination officielle de la voiture fut apposée. Le fond de cette base est celle du pilote qui utilisera la Twingo pour le Condroz.
Pour une question de timing, la voiture est arrivée à la fin du contrôle technique le samedi. Nous sommes passés en même temps que les « vedettes ». Les gens étaient intrigués par cette cacahuète encore assez rare sur nos épreuves provinciales. Avant et après, nous avons fait tranquillement nos recos.
La Renault Twingo fut la première voiture homologuée dans la catégorie R1. En commercialisant ce modèle, l’objectif de Renault Sport est de proposer aux pilotes débutants ou non, une voiture récente permettant d’assouvir leur passion tout en disposant de moyens limités. La sécurité est mise en avant: arceau cage multi-croix, extincteur automatique, coupe circuit électrique, baquets en fibre Renault Sport. Le moteur toujours catalysé développe ses 130 chevaux d’origine et la boite de vitesse de série bénéficie d’un simple pont court. Les freins (280mm tout de même) sont également de série et reçoivent des plaquettes Carbone Lorraine. La suspension avant est spécifique, mais non réglable. Il s’agit ici des points fondamentaux de la réglementation R1 de la FIA qui limitent autant que possible les coûts.
Le dimanche, il était temps de découvrir la voiture dans son élément, sur la spéciale de Sourdbrodt, pas une mince affaire
Dés les premiers mètres, je savais que dans mon cas, je ne pourrai pas "tenter" de rivaliser avec les meilleures voitures de la division 2 classe 5 dans laquelle la Twingo était engagée. Tout simplement parce que la réglementation groupe N2+ appliquée dans cette classe n’a rien à voir avec la réglementation R1. Cependant, au fil des kilomètres j’ai commencé à bien sentir l’auto. Jamais elle ne m’a surprise dans le mauvais sens. Le châssis et les freins sont vraiment fantastiques ! Si j’ai trouvé la limite de ces derniers sur quelques gros freinages, je suis encore loin du compte pour le châssis de cette Twingo. Pour ceux qui aiment provoquer la voiture, un coup de volant en entrée de courbe permet de faire glisser légèrement l’arrière qui réagit sainement et soulage ainsi le train avant. Dans des proportions raisonnables, c’est sain, précis et terriblement amusant. En fait, on est directement en confiance avec cette Renault. Dans les portions terres, je devais afficher un sourire jusqu’aux attaches du Hans !
Dans Fouir, nous avons reconnu la spéciale comme des touristes en mode ... 2010. Pas grave, on ferra comme en championnat Terre en France
Lors de la 2e boucle, les chronos s’améliorent de manière conséquente mais on reste toujours à (grosse) distance des meilleurs. Si le poids (1050kg) et la puissance moteur pénalisent un peu les chronos fassent à la concurrence mieux armée, l’auto bénéficie d’une technologie récente. Au niveau du châssis vous l’aurez compris, mais aussi au niveau du couple moteur de 16mkg disponible dés 4400 tours/min. Très efficace pour les relances dans le serré.
Le moteur est largement mis en retrait par un châssis qui encaisserait bien plus de chevaux. Ne pas toucher à cet organe permet de limiter les coûts en gardant notamment la boite de vitesse d’origine dont la maniabilité m’a semblé parfaite. L’équipe de Benoit a également bien travaillé sur le frein à main, accessoire indispensable pour un amateur comme moi. D’origine avec des câbles, ils ont tendance à ne pas fonctionner, ce qui n’est pas le cas ici. Certains spectateurs dans Solwaster peuvent en attester !
Après une boucle dans le couchant et Fouir dans la pénombre, nous passons la ligne d’arrivée sans encombre. Nous sommes classés 5e de leur classe sur 13 partants à 2 secondes du 4e. Un résultat qui me convient parfaitement : Nous n’avons pas pu connaitre les chronos durant la journée. Dommage, car l’écart avec le 4e est minime. Je pense qu’un jeune talent pourrait monter facilement sur le podium de la classe une fois l’auto en main. Les 65kms que j’ai parcouru sont insuffisants pour un trentenaire comme moi
Cela ne m’a pas empêché de me régaler toute la journée,
Franchement, si je peux recommander une voiture à un débutant, c’est cette Renault Twingo. Le summum serait de pouvoir faire le championnat R1 national qui est réservé aux voitures de la catégorie. C’est une excellente école pour l’apprentissage avant d’accéder au niveau supérieur. Solide, efficace, sécurisante, abordable, c’est surement le meilleur rapport qualité / prix en location pour se faire plaisir dans une auto moderne avec un budget limité. De plus, l’équipe de Benoit Blaise a démontré tout son professionnalisme durant notre course, de l’assistance à l’intendance, ce qui ne gâche rien à la fête.
Je tiens vraiment à les remercier tous. Et Gilles pour le lettrage nickel dans des délais court
Initialement annoncé comme "dernier" rallye derrière le volant, il n’est pas impossible que je change finalement d’avis après la découverte de cette petite française au sein de l’équipe de Blaise services. tout sera une question de disponibilité dans mon planning professionnel "un peu" chargé.
Il y a des virus dont on ne guérit pas !
Encore merci à toute l'équipe d'organisation, aux bénévoles, aux photographes, aux vidéastes, aux fidèles suiveurs et à Greg ! Ce fut une de mes plus belles courses tellement j'ai eu BON dans la voiture !
Bon visionnage !
Après un montage de protège-carter spécial arrachage de piquets en tout genre le vendredi soir, Eric Patureau termine les derniers préparatifs sur la 106 pendant que je pars en reconnaissances.
Je rejoins mon fidèle copilote Gregory, à Clavier-Station et nous filons reconnaitre un parcours totalement inconnu pour moi. En fait non, je l’avoue, je redécouvre quelques portions empruntées lors d’un « nouvel an des copilotes » bien enneigé, organisé quelques années plutôt par un certain Cédric Pirotte. J’effectue 2 passages (3 pour l’ES.2). Si le temps ne change pas, je laisserai les Toyo…
Le soir, je retourne sur Spa et de Louveigné à Creppe, ce n’est qu’une immense plaque de verglas. Mont-Theux est un piège de tous les instants ! Je n’ai jamais vu ça sur une route que j’ai emprunté des dizaines de milliers de fois depuis 14ans et ma première mobylette.
Monte-Clavier, clap, première !
Après un montage de protège-carter spécial arrachage de piquets en tout genre le vendredi soir, Eric Patureau termine les derniers préparatifs sur la 106 pendant que je pars en reconnaissances.
Je rejoins mon fidèle copilote Gregory, à Clavier-Station et nous filons reconnaitre un parcours totalement inconnu pour moi. En fait non, je l’avoue, je redécouvre quelques portions empruntées lors d’un « nouvel an des copilotes » bien enneigé, organisé quelques années plutôt par un certain Cédric Pirotte. J’effectue 2 passages (3 pour l’ES.2). Si le temps ne change pas, je laisserai les Toyo…
Le soir, je retourne sur Spa et de Louveigné à Creppe, ce n’est qu’une immense plaque de verglas. Mont-Theux est un piège de tous les instants ! Je n’ai jamais vu ça sur une route que j’ai emprunté des dizaines de milliers de fois depuis 14ans et ma première mobylette.
Grâce aux infos données par les autochtones claviéristes, je file au garage EP Car plutôt que prévu, dimanche matin, pour monter les pneus neiges. Vu les conditions délicates pour faire Spa-Louveigné, Eric monte les vieux pirelli cloutés à l’avant (Snowtrack à l’arrière) pour que je puisse faire Louveigné – Clavier en 30 minutes. On verra bien sur place.
Arrivé à Clavier, la rumeur disant que ceux qui ont des clous peuvent partir sans être pénalisé me revient à l’oreille. L’auto restera donc comme ça. Déjà un certain attroupement se forme au niveau de l’avant de la 106. Ce n’est pas parce que j’ai des vielles chicklettes toutes dures avec des clous - dont la moitié sont en vacances et l’autre moitié est atteinte de nanisme - que je vais faire un scratch. C’est juste une sécurité pour m’éviter de sortir de la route dés la première spéciale. Je n’ai pas la prétention d’aller vite, encore moins dans des conditions hivernales.
En sortie du parc fermé, la journée commence sur les clous (ou les chapeaux de roues, c'est comme vous voulez) quand Gregory se rend compte qu’il n’a pas reçu de feuille de pointage en entrée de parc. Aaah ces jeunes papas qui ne dorment pas la nuit !
Bref, nous finissons par démarrer en se ré-intercalant dans la file de départ. On se concentre. Le téléphone sonne et les infos pleuvent neigent. Gregory ajuste les notes. Merci à nos « ouvreurs ». Grâce à eux, nous éviterons quelques gros pièges. Nous arrivons sur la ligne de départ. Mot d’ordre de la journée à Clavier, y aller piano. Air bien connu chez moi…je connais la musique.
ES1 : Bien dans le rythme « je vais chercher les croissants », on évite les pièges. L’auto ne motrice pas bien. Pour mettre les 14’’ cloutés, j’ai du mettre des grosses entretoises à l’avant à cause des gros freins Alcon. Par rapport au train arrière, plus étroit, je fais donc 2 traces. Les plaquettes carbone-lorraine sont trop violentes. Beaucoup trop. Le gros maitre cylindre étant en révision, la progressivité donnée par celui d’origine dans la pédale est nulle. Pas dérangeant sur le sec mais extrêmement délicat sur la neige/glace. Les roues se calent pour un rien !
Arrivez avant Vervoz, un commissaire m’arrête après une cuvette. Pendant que le gars me dit que la route est obstruée, la voiture recule toute seule. Sacré plaque de Verglas ! Je me laisse reculer de 10 mètres pour m'élancer. Sans les clous, je ne serais jamais parvenu à monter cette petite côte. 30 sec après, je passe péniblement dans le virage de la sortie du numéro précédent, déjà repartit depuis un moment. La route est parfaitement dégagée. Nous repartons en mode « neutralisé ». Après 2 carrefours, je me rends compte qu’il n’y a aucun drapeau agité. Le temps de regarder dans mon rétro et je vois Andy et la Civic arriver 100m derrière. Bord*** ! Et oui, drapeau jaune agité signifie obstacle imminent, pas neutralisation.
Je ne distance pas la Civic mais je rattrape Evans partit devant. Nous passons prudemment à côté de Jean-Claude au fameux « T » de Vervoz. Un peu plus loin, Evans me laisse passer de manière très fair-play et nous terminons la spéciale sur des œufs (écrabouillés et gelés) dans la partie des essais, prés de la national.
Chaud la première ! Nous réalisons le 40e temps tout confondus avec la « pause » forcée en spéciale. Dju !
E2. Bien dedans, super prudent, pas d’erreur. 20e temps tout confondus, le 9e en division 1-2-3. Oufti ! Nous écopons cependant d’une pénalité de 20 secondes. J’ignore la raison de cela. Ce fut la seule spéciale sans soucis où j’ai roulé sans penser à rien.
- Math, tu ne coupes pas ? - Non, je n''ai pas prit la tronçonneuse cette fois...
Contrairement à beaucoup, nous avons utilisés 99.99% du tracé des spéciales. Je ne veux pas relancer le débat, mais il y en a toujours qui exagèrent...
Es3. Les choses vont se compliquer méchamment.
Après avoir effectué un tour de la show, je reviens vers le départ et je tente de freiner comme une 106 bleue que j’ai eu l’occasion de voir passer peu avant. Directement, les roues se bloquent. Je pompe comme un fou mais rien n’y fait, je me décide 10m trop tard pour tirer le stick et j’arrive sur la bute, face au départ, un peu en travers. Le piquet en bois précédemment arraché par Stéphane H. se met sous le protège carter. Pas de dégât mais la roue avant gauche est déjantée. Les spectateurs font glisser la 106 et je me place plus loin pour changer la roue.
Tu vois que la 106 peut lever la patte plus haut qu'un chien !
Après 10 bonnes minutes, nous repartons… et c’est là que ça devient Folklorique. J’ai une roue de 14’’ en clouté à l’avant droit et un pneu neige en 15’’ monté à l’avant gauche, dans le sens inverse… (Je prends toujours une roue droite comme roue de secoure !)
La voiture cherche sa route constamment, elle sort tout le temps des traces. Je n’arrive pas à la garder droite en accélérant, rétrogradant et freinant. Ce qui devait arriver arriva, je vole encore au champ dans la portion de la sortie. Après 300m dans les sillons gelés, la petite 106 regagne vaillamment la route.
Malgré tout, Je mets quand même 6minutes 52 secondes à Maxime Warlomont ! Nous pointons en retard à l’assistance. 15secondes de pénalité en plus.
A l’assistance, Eric monte 4 snowtrack 15’’ bien alignés. La voiture ne fait plus qu’une trace. Chouette ! La direction est un peu moins précise. Les plongeons dans les champs gelés, ce n’est pas bon pour la géométrie. Maintenant, il faut juste être à l’arrivée car devant il y a des abandons et les points prit ici peuvent nous servir pour mon seul objectif, être prioritaire aux engagements à Jalhay afin d’éviter le coup de 2011…
Dans la 4, je fais 2 tout-droits à 5 km/h, sans conséquence. Temps pas bon mais je ne suis plus dedans.
Dans la 5, je ne me réveille pas plus. Plus rien à gagner, juste finir. Je reste attentif mais je ne tente rien.
Dans la 6, je me retrouve à suivre des voitures et comme je n’ai toujours pas compris mes leçons, je me chauffe tout seul.
Alors que j’ai fait un tour et demi de show, j’arrive sur le sommet avant le « T » droite pour la portion dans les rails de glace. Je retarde le freinage avant ce « T » et je mets l’auto légèrement en dehors des traces. Le temps de la remettre sur les rails, je sais qu’elle ne tournera jamais ! Devant, c’est une clôture avec 3 rangées de barbelés et des piquets en fer. J’ai juste le temps de choisir lequel je vais taper et me voici dans le champ en contrebas, surplombant la nationale. Nom didj***
J'ai eu de la chance, tout est passé sous l'auto. Le pare-choc avant vole en éclat et les barbelés finissent sous la voiture sans la griffer.
Je cherche immédiatement la sortie du champ. Sans autobloquant, c’était finit ! Je la trouve et je demande gentiment à mon copilote d’aller l’ouvrir. Après 1 minute interminable, je comprends qu’il n’y arrive pas. Je sors de l’auto à mon tour et essaie de l’aider à ouvrir le loquet qui est complètement grippé. Nous forçons comme des dingues, pas moyen. On essaie dans tous les sens, ça ne veut pas bouger. J’ai beau appeler le commissaire de venir nous aider, nada, il restera dans sa voiture.
Après 5 minutes à s’exciter sur le système d’ouverture de la clôture, je deviens dingue et je crie « enfoirééééé ». Là, le commissaire sort le nez de son auto, toujours à 50m et me crie que je resterai là.
Avec Grégory, nous reconnaisons immédiatement le commissaire du RS du Micky, celui qui aime plaquer les cyclistes au virage « Godinas ». Comment ? Pas question mon gars… Cette fois, je vais dans le coffre de la 106, je démonte la clé en croix et je m’en sers comme levier. Au bout d’une minute, la barrière s’ouvre. Avec Grégory, nous prenons le temps de nous ré-attacher correctement. La 106 escalade la bordure du champs et nous repartons … avec toutes les rue-balises du poste !
Ce n’est plus un rallye, c’est une espèce de cauchemar embarrassant comme on peut tous en faire avant un rallye. Mais j’ai le gout de l’aventure bien ancré (sinon un informaticien ne ferait pas du rallye… encore moins sur la glace) et mon unique but et d’être à l’arrivée.
A l’assistance je me fais remonter les bretelles. Eric hésite à monter la rampe de phares vu ma détermination à ne pas épargner la face avant.
Mais ce n’est pas finit.
Au départ de la 7, je prends soudainement conscience que je n’ai pas encore remit d’essence dans l’auto depuis le matin. Avec tout ce qui nous est arrivés, je n’y ai plus pensé. Sur le sec, nous serions bon jusqu’au regroupe mais sur la glace, à patiner comme des dingues… La jauge déconne et m’indique un réservoir rempli au 2/3.
Après 5km, des ratés moteurs apparaissent. Gregory se fout de ma g*** et je me mets en mode « blue-motion ». Après 4-5 start&stop, nous arrivons au fameux « T » de Vervoz et l’auto se coupe 50m avant le virage. Jean-Michel L., David D., Jean-Louis et d’autres inconnus nous poussent hors de la route dans le carrefour.
Problème d’arrivée d’essence, donc. Le moteur démarre encore mais ne prends pas de tours. L’essence aura mi un peu de temps (enfaite non, vachement vite ) à revenir jusqu’au moteur mais ça y est, ça repart après 18 minutes ; juste avant la voiture « damier ». Merci les gars et au commissaire pour votre aide ! Quel super esprit, ça j’adore !
Hop, pipi dans le réservoir !
Nous sortons de la spéciale avec le scratch au classement ... inversé (je colle 19minutes 51 à notre plus proche poursuivant ). Direction la 8. Non, direction la pompe. Après un mini refueling express - Merci Dino B. pour la circulation - nous pointons au départ de l'avant dernière 10 minutes après tout le monde. Nous sommes seules, les commissaires ont déjà quasiment tout dé-rubalisé.
Nous allons vivre les 2 dernières spéciales de manière complètement surréaliste. Ce n’est plus que du verglas intense. Full Black Ice. Je vois à peine les traces du précédent passé 10 minutes avant. La motricité est totalement nulle et tous les virages passent en catastrophe à 5km/h. Là, je ne m’amuse plus du tout ! Un lièvre (un vrai) manque de nous dépasser en ligne droite. Finalement effrayé par nos peintures de guerre, reconnaissant la tortue, il nous laissera filer ! Il est bon joueur celui-là !
Dans la Show, nous repartons presque derrière l’avant-dernier. Il faut juste essayer de finir. C’est long, stressant et frustrant. Mais c’est comme ça.
Nous pointons encore en avance au contrôle de l’assistance et rentrons bien vite au parc fermé. Ouf, cette fois c’est finit . Quelle journée de dingue ! J’ai fait toutes les flingues pour une année. Le reste ira mieux, c’est sur.
Je tiens à remercier Grégory d’avoir tenu bon jusqu’au bout. Beaucoup auraient jeté l’éponge avant. Il doit avoir une frite hors du sachet pour rester à côté de moi dans ces conditions-là !
Eric Patureau s’est encore bien occupé de la voiture avant clavier mais aussi avant le Winter test. Si je n’y avais pas été, je n'aurai probablement jamais été jusqu’au TRC de l’ES1 ce dimanche. J’ai encore beaucoup à apprendre moi. Ne fut-ce que pour rester simplement sur la route.
Merci à nos pompistes-sauveteurs de Vervoz. Quel bel esprit, c’est ça le rallye provincial, le vrai !
Merci à Gilles pour le lettrage et à Philippe Couchar pour les pneus. Je n’ai pas eu le temps de rouler vite avec les Snowtrack, ils sont comme neufs !
Il me reste à changer le pare-choc avant et faire contrôler l’auto pour être fin prêt pour Hannut, pour une course moins compliquée, j’espère !
Last but not least, un grand, très grand coup de chapeau à l’organisation des Volants, emmenée par Cédric Pirotte. Ils ont fait un sacré boulot ! Merci merci merci ! Quelle épreuve de fou-malââââtes !
A+
Math
Journée Neige & Glace sur la piste de maitrise automobile de Francorchamps, février 2013.
[php_eval]dcGallery::showOneGall(84);[/php_eval]]]>Ce fut malheureusement l'abandon après la première boucle en prov'histo. Nous étions en bagarre avec Maxime Hebrant qui a aussi arrêté après la 3..
Nous concernant, c'est le collecteur d'échappement qui a cassé sur l'Escort. Malgré une réparation de fortune par Dominique Mathy et de l'assistance FD Autosport, des signes de fatigue de la boite et une queue de soupape ayant démissionné (engendrant d'importantes panaches de fumée) auront eu raison de nous.
Pour ma deuxième participation en copilote cette année, aux côté de Raphael De Borman, j'ai eu droit à une Ford Escort gr.4 BDG comme monture. Un rêve !
Ce fut malheureusement l'abandon après la première boucle en prov'histo. Nous étions en bagarre avec Maxime Hebrant qui a aussi arrêté après la 3..
Nous concernant, c'est le collecteur d'échappement qui a cassé sur l'Escort. Malgré une réparation de fortune par Dominique Mathy et de l'assistance FD Autosport, des signes de fatigue de la boite et une queue de soupape ayant démissionné (engendrant d'importantes panaches de fumée) auront eu raison de nous.
J'aurai bien voulu voir l'escort et Raph dans la salle le soir, pour le podium en PH ! Je ne suis jamais monté sur un capot. Soit, plus trop le moral, retour casa.
En tout cas, le pilote qui n'avait pas fait un mètre avec l'auto a bien géré. Il faut savoir que ce 2litre BDG , est très pointu. Rien en dessous de 6500trs/min. Avec le pont long type "Ypres", les démarrages sont fastidieux, surtout en côte. Qu'à cela ne tienne, une fois lancé, c'est la Guerre dans l'auto ! O-U-F-T-I !
Côté copilote, c'est bof, je suis un peu en retard parfois et je ne sais pourquoi,, je répète un peu trop mes notes. Je n'ai plus copiloté depuis Braine 2011 (avec Yfff :) ) aussi, ça doit expliquer un peu. Pas le temps de regarder le paysage, ça doit suivre !
L'auto part en révision. J'espère pouvoir remettre ça un jour avec Raphaël.
Merci aux commissaire et à l'organisation. Super ambiance chez les gens de l'historique.
Merci à l'assistance et à Raphaël.
Haversin et Mohiville, je ne connaissais pas. Bien sur, j'ai déjà eu l'occasion de suivre des retours d'épreuves ayant eu lieu là-bas mais jamais je n'y avais posé la moindre roue. Comme chaque année, j'essaie de sortir de ma province pour découvrir des petits coins bien sympathique de notre petit pays. Malheureusement, la saison était méchamment amputée pour Gregory et moi avec un forfait aux Critériums du Wallonie et du Bianchi. Je devrais donc me contenter cette année de 3 sprints et un B-Short. Mon épouse n'étant pas celle de Tjsoen par exemple, je suis tenu de ne pas aller faire "mumuse" dans les campagnes à moins d'un mois de son futur accouchement.
Samedi matin, Fabian qui s'occupera de l'assistance va chercher l'auto. Le week-end commence fort : plus de frein sur l'auto. Après avoir purgé et testé, il semble que le maitre cylindre Citroën-Sport soit foutu : il repasse et la pédale devient rapidement molle et spongieuse. Bref, un petit tour à la révision lui ferait du bien. Soit, le remplacement par celui d'origine à lieu. Cette fois ça freine mais « comme avant », c'est-à-dire de manière brutal avec blocage de roues à la clé. Aucune progressivité. Va falloir gérer mais je connaissais les conséquences en ayant fait l'East Belgium dans ces conditions.
En recos, nous constatons combien les surfaces d'adhérence sont variées et diverses et où il faudra faire spécialement attention. Après 3 passages dans les 2 spéciales, nous sommes prêts.
Dans la première, une fine pluie s'invite 5 minutes avant de démarrer. C'est glissant et je me fais déjà deux trois petites chaleurs sur la fin. Le réglage de suspension est celui d'Achêne, un peu trop dur pour Mohiville. Et vraiment pas bon pour Haversin que nous découvrons sous la drache…
Il pleut à sceau et je mets les ballets d'essuie glace à stock dés le départ. 1km plus loin, celui de mon côté déclare forfait et va faire la discussion au rétroviseur de gauche. Énervé, surpris, je loupe le freinage du virage qui suit, le fameux « T » gauche ultra glissant. Dans l'échappatoire, je demande au commissaire de remettre l'essuie-glace en place et nous pouvons alors constater que c'est définitivement mort pour ce dernier. L'essuie-glace de droite ne fait que rajouter de l'eau de mon côté. Je ne vois donc pas grand-chose, surtout dans les virages à gauche. Je tente donc de sortir de la spéciale ainsi, tant bien que mal. Gregory me rappelle gentiment que quand mes freins bloquent, je dois les relâcher. Son nouveau surnom : Greg l'ABS !
2e boucle, c'est sec et donc nous pouvons enfin tenter 2-3 trucs après un changement de réglage sur la suspension. Ce qui s'avère très efficace. Sachant que les 2 premiers de la classe caracolent sur le sec 35 numéros devant, notamment dans la 1ère boucle et que tout les autres ont abandonné, je fais juste le nécessaire pour garder ma 3e place de classe te je me permets quelques freins à main. Discipline dans laquelle j'ai encore quelques progrès à faire d'ailleurs. Dans Haversin, avant de revenir sur le départ, dans un droite rapide, je fais un joli passage. Mon sentiment est partagé entre « une belle chaleur » et « c'était voulu ».
3e boucle, On assure tout en s'amusant un maximum dans la cacahuète. Je tiens vraiment à rentrer l'auto entière avant une intersaison de 7 mois. Ce que nous réussissons avec satisfaction. Encore une fois je suis satisfait de ma progression. C'est en découvrant des terrains variés et difficile que j'apprends beaucoup. A nous les couches-culottes maintenant !
Je tiens à remercier Fabian et Mano pour leur aide samedi et l'assistance, Floracing, Eric pour la préparation de l'auto et tout mes partenaires.
Nous serons de retour en 2013 à Hannut. Ceci dit, si quelqu'un ici est intéressé par l'achat de ma 106 (un super rapport/qualité prix/amusement) il peut toujours me contacter.
Il s'agit d'une petite 2 portes avec un moteur 998cc tout à l'arrière, propulsion. Comme une 911 :lol: Elle partage beaucoup (voir tout) avec ces modèles-ci : Hillman GT (Australia), Hillman Husky, Commer Imp, Singer Chamois, Sunbeam Imp, Sunbeam Sport, Sunbeam Chamois, Sunbeam Stiletto, Sunbeam Californian...
Pour la prmeière fois, je sortais des frontières de la Belgique pour participer à l'Eifel Rally Festival. Épreuve démo", sans chrono, réservée aux ancêtre de compétition d'exception. J'étais présent à la droite de Pascal Collard, dans on Hillman Imp Gr.2 de 1968
Il s'agit d'une petite 2 portes avec un moteur 998cc tout à l'arrière, propulsion. Comme une 911 :lol: Elle partage beaucoup (voir tout) avec ces modèles-ci : Hillman GT (Australia), Hillman Husky, Commer Imp, Singer Chamois, Sunbeam Imp, Sunbeam Sport, Sunbeam Chamois, Sunbeam Stiletto, Sunbeam Californian...
Cette version gr.2 possède des freins améliorés, un échappement sur mesure, une petite préparation moteur, une boite 4, un autobloquant et une série de petites améliorations rendant le tout homogène. Ce n'est pas une "foudre de guerre" mais elle a de bonnes reprises, pèse 780kg et glisse très bien :bravo:
En 1965, elle gagne des rallyes dont notamment, le Tulipe Rally, devant des Escort, Mini, ...
Pour moi, c'est la première fois que je roule à l'étranger. Cette fois, je suis copilote de Pascal Collard dans son Hillman Imp aux couleurs d'époque. Nous sommes en "Slot 1", soit les répliques des voitures originales. Le centre du rallye (ou plutôt 'Racing Festival') est à Daun. Nous y sommes hyper bien accueillis. :bravo:
Jeudi: Installation de l’assistance (Blomqvist devant, A. Schwartz et la Stratos à droite, Raph et C. Jacob derrière) :-D . Ensuite reconnaissances avec road-book adapté afin de faire 2 passages sur un tracé et de passer à la spéciale suivante. Je découvre une région MAGNIFIQUE. :bravo: Nous ne participons pas au Shakedown afin de ne pas hypothéquer nos chances de faire un bout du rallye en cas de problème.
Vendredi: Photo aérienne des concurrents et ensuite, Super Spéciale Bosch que je vais voir en spectateur sous un soleil de plomb suivit d'un orage mémorable 8-O
Vers 19h00, nous partons pour notre première spéciale. Une "show" très longue de 25km. Un problème de casque nous perturbera un peu mais j'ai déjà un super aperçu de ce que vaut la Imp avec Pascal au volant. Je ne compte déjà plus les belles glisses et à 135 dans cette boite à sardines, ça défile LOL
]Samedi: Début de journée sous la grosse pluie. Les coulées d'eau font la largeur de la route. ça finit par se calmer vers midi. Nos problèmes de buée disparaissent avec la bonne vielle technique du savon de vaisselle donné dans un café. Une petite coupure moteur dans la 2e spéciale du jour ne nous empêche pas de repartir. Par endroit, c'est très glissant voir complètement plaqué de boue. Deux petits tête-à-queue en spéciale et de beaux passages. Les Peltor marchent enfin comme il faut, on s'amuse comme des enfants le jour des cadeaux de Noël.
Malgré la faible cylindrée, Pascal soigne le spectacle avec sa Imp. C'est plus facile quand ça devient sec. Cette voiture défile dans les terres roulantes et est bluffant d’efficacité. Vraiment très chouette ! Au départ de la 4; on demande à la Subaru WRC blanche, arrivée derrière nous au CH suite à des petits soucis d'entrée d'eau sur le routier, de bien vouloir démarrer devant nous 8-)
Dans l'avant dernière spéciale, nous sommes lâchés toutes les 30 secondes. On s'applique, on attaque et on ne se fait pas rattraper. Finalement, seules une Traban vitaminée et une Kadett Gr.2 nous passent sur la journée :) Nous rattrapons une Wartburg et une Daf. Fun, vraiment.
Dans la dernière, il pleut à nouveau mais nous ne relâchons pas le rythme pour ne pas se déconcentrer. Un dernier passage au podium et le week-end est déjà terminé. ;-(
Un évènement exceptionnel, très bien organisé. Super souvenir avec Pascal Collard et un Dominique Mathy des grands jours à l’assistance :lol:
Voici une vidéo de ma Hyvid de chez Garage -Passion.be :
Finalement, voici mon petit résumé avec l'Onboard
Donc Achêne était ma 3e course de l'année seulement Après une reprise de confiance dans la Redoute, j'avais pour mission de mener à bien un cadeau d'anniversaire surprise. En effet, le "Chum" d'une de mes petites sœurs vient d'avoir tout juste 20ans.
Date exceptionnel, cadeau... exceptionnel ? Bon, je n'ai pas une grosse voiture, je ne suis pas un grand pilote mais je ne suis pas trop mauvais en chauffeur du dimanche.
Samedi donc, l'erreur futur-copilote apprend de manière fortuite qu'il devra enfiler le lendemain matin la combinaison Citroën Racing que je lui tends. Quelques grands sourir plus tard, nous sommes déjà en route pour reconnaitre le parcours, apprendre à écrire des notes et découvrir le système de pointage te de timing. Kenny, déjà passionné par les voitures et intrigués par le rallye (il vient de La Reid), semble être prêt pour dimanche.
Finalement, voici mon petit résumé avec l'Onboard
Donc Achêne était ma 3e course de l'année seulement Après une reprise de confiance dans la Redoute, j'avais pour mission de mener à bien un cadeau d'anniversaire surprise. En effet, le "Chum" d'une de mes petites sœurs vient d'avoir tout juste 20ans.
Date exceptionnel, cadeau... exceptionnel ? Bon, je n'ai pas une grosse voiture, je ne suis pas un grand pilote mais je ne suis pas trop mauvais en chauffeur du dimanche.
Samedi donc, l'erreur futur-copilote apprend de manière fortuite qu'il devra enfiler le lendemain matin la combinaison Citroën Racing que je lui tends. Quelques grands sourir plus tard, nous sommes déjà en route pour reconnaitre le parcours, apprendre à écrire des notes et découvrir le système de pointage te de timing. Kenny, déjà passionné par les voitures et intrigués par le rallye (il vient de La Reid), semble être prêt pour dimanche.
Dimanche, le soleil est là malgré quelques petites gouttes furtives. Achêne sous la drache, ce n'est pas possible Dans la première, je pars sur un rythme très light. Mon copilote intérimaire n'est jamais en retard. Parfois un peu en avance mais il comprend vite et bien. Nous réalisons un temps moyen et nous sommes 3e de classe8. Ramené un petit trophée à Kenny pour sa première course est mon objectif.
Dans la 2e, je perds un peu de temps suite aux rue-balises qui sont perpendiculaires à la route (vent...) après les enfilades rapides (180km/h pour la petite rouge ! ) Chrono pas beaucoup mieux, copilote qui s'amuse.
A l'assistance, on fait 2-3 modifications aux suspensions suite à l'analyse des mes sensations derrière le volant. Dans la 3e, le chrono s'améliore correctement. La bagarre pour le 2e place de classe est ouverte.
Dans la 4, on accélère le rythme malgré la fatigue du pilote ( ) et nous réalisons le meilleur temps de la classe 8. Kenny est ravi de l'expérience et je pense ne pas avoir fait de bêtise ou sur-piloter cette fois-ci.
Merci à l'écurie Bayard pour leur épreuve toujours aussi sympa, aux concurrents de la 3/8 (surtout les namurois ) Je terminerai par remercier Florence, ma soeurette, pour l'initiative de la surprise, l'assistance (Eric ) et les quelques personnes qui nous ont encouragées et prisent en photo
Voilà, il est temps de rendre le baquet de droite à Greg qui est en crise de manque. La suite ce week-end au Condruzien que je découvrirai
Voici mon petit résumé concernant cette deuxième édition du rallye Sprint qui porte le nom du regretté Claude Legros dans ce petit morceau de r(ed)outes champêtres qui nous est chère. Cette année était probablement la dernière fois que pilote et copilotes pouvions parcourir à vive allure ce tracé chargé d’histoire rallystique. Les prochaines fois, ce sera uniquement en vélo voir en caisse à savon.
Après 2 semaines de réparation intensive, chapeauté par des personnes compétentes, motivées et passionnées, nous devions malheureusement déclarer forfait pour le Bianchi Rallye programmé le vendredi et samedi juste avant le Critérium Claude Legros. Une bonne journée et demie de travail pour 2 personnes étaient encore nécessaires pour subvenir aux finitions indispensables avant de prendre le départ d’une quelconque épreuve.
Voici mon petit résumé concernant cette deuxième édition du rallye Sprint qui porte le nom du regretté Claude Legros dans ce petit morceau de r(ed)outes champêtres qui nous est chère. Cette année était probablement la dernière fois que pilote et copilotes pouvions parcourir à vive allure ce tracé chargé d’histoire rallystique. Les prochaines fois, ce sera uniquement en vélo voir en caisse à savon.
Après 2 semaines de réparation intensive, chapeauté par des personnes compétentes, motivées et passionnées, nous devions malheureusement déclarer forfait pour le Bianchi Rallye programmé le vendredi et samedi juste avant le Critérium Claude Legros. Une bonne journée et demie de travail pour 2 personnes étaient encore nécessaires pour subvenir aux finitions indispensables avant de prendre le départ d’une quelconque épreuve.
Samedi, nous nous présentons dans les derniers avec une voiture toute fringante. Un petit tour dans la Redoute pour voir comment a évolué le terrain et les chicanes cette année. N’habitant plus dans le coin, je ne passe jamais plus là-bas. Le soir, nous improvisons une petite séance d’essai pour voir si tout est en ordre. Ensuite, démonstration par Fabian. Après 2 tours, je me rends compte que je suis loin d’utiliser tout le potentiel de la voiture. La voiture se comporte bien mais malheureusement, de grosses vibrations se font sentir dans les freins. Surement une conséquence du crash de Marchin.
Dimanche matin, au départ de la première, je me dis que se remettre en selle « à domicile » est surement la meilleure chose. Le premier tour est prudent. La voiture est vive dans le vite. Je ne suis pas en confiance. Malgré tout, je rattrape Nicolas Genon qui me laisse passer de manière très fairplay, merci à lui.
La deuxième commence on ne peut plus mal : Distrait, le Starter relève son drapeau rouge peu avant la Seat Ibiza TDI de Pierre Collette. Je l’aperçois au moment où je suis déjà bien engagé. Je me déconcentre, observe le boulet de canon blanc arrivé dans mon rétro et … tape une borne en béton à gauche. Greg pense comme moi mais ne dit rien : on a crevé. Je tente de sentir l’auto et je stick au sommet pour laisser passer Pierre. Je tests la voiture dans la descente : ok, on n’est pas crevé. J’évolue tant bien que mal dans les volutes de fumées noires. Une fois l’Ibiza hors de la show, je pense avoir le champs libre. Dans mon dernier tour, je rattrape la 106 ex-Collette ex-Fonck ex-Pezzetti. Bizarre de se retrouver derrière cette caisse chargée d’histoire au sein du team. J’ai le temps d’y penser longuement, du haut en bas de la redoute en faite. Bref, le chrono est très mauvais.
Dans la troisième, Corentin abandonne quasiment devant nous. Fâché après la deuxième boucle, je roule mieux. Les réglages apportés aux Proflex me donnent un peu plus de confiance qui était, elle, aux abonnées absentes dans les 2 premières. On améliore de 10.
Au départ de la 4, Thomas abandonne devant nous. Nous savons que nous sommes dés lors 2e de classe 8 si nous ne faisons pas de connerie. Comme l’a justement déclaré le vainqueur en pneus conventionnels, cette dernière boucle était plus glissante et plus cassante. Nous n’améliorons pas malgré mes freinages de plus en plus tardifs au sommet. On peut vraiment freiner très loin avec les Toyo et les gros freins. A l’arrivée, nous serrons la main au vainqueur de classe méritant (Blerot) et relions le parc tranquillement.
Dommage pour la remise des prix mais qui n’occulte en rien la qualité de cette journée ! Belle organisation de la Chawresse et bon travail des commissaires et pilotes-commissaires !
Merci à Eric Patureau pour l’énorme travail sur ma voiture. Ainsi que Joël, Didier H, Gilles, Sébastien D., Mamax, Philou, et ceux que j’oublie pour la remise en état de la voiture.
Et bien sur merci à Greg, mon fidèle copilote pour son boulot en dedans et en dehors de la voiture. Non Lora, je ne t’oublie pas
J’ai toujours aimé faire un lien entre mes différents montages vidéo, alors voici une mise en situation, un résumé et un bonus de fin tout en images :